Plus de cent professionnels ont répondu à une quarantaine de questions autour de quatre thème :
- l'observation des territoires,
- le pilotage de la politique de la ville,
- la mobilisation des moyens de droit commun,
- le développement de la participation citoyenne.
- un calendrier serré, compte-tenu des enjeux, qui sera complexe à gérer. Il paraît nécessaire pour les professionnels d'envisager ces contrats comme des programmes d'organisation et d'action non figés et laissant une certaine marge de manœuvre (en moyens humains et financiers).
- un pilotage partagé en cours de construction : la coopération entre communes et intercommunalité étant encore en construction, l'animation de la politique de la ville s’intègre donc dans une réflexion plus large, notamment sur la répartition des rôles et sur la capacité de l'intercommunalité à animer un projet de territoire.
- une difficulté à définir une stratégie globale et lisible sur le "droit commun"
- l'identification des échelles de projet à clarifier : pour ne pas risquer de se focaliser sur la géographie prioritaire, au détriment du travail de diagnostic et d'élaboration d'une stratégie territoriale.
- adaptation des équipes-projet aux enjeux et aux évolutions de la Politique de la ville : renforcer les équipes sur certains territoires, Etat et agglomération doivent être exigeants sur l'ingénierie locale, clarifier l'organisation de l'Etat local, travailler à "l'acculturation" progressive des équipes-projet sur les évolutions de fonds de la politique de la ville.
Source : Club de veille des centres de ressources politique de la ville
