Résumé du numéro :
Les quartiers populaires sont traversés par des logiques de relégation,
de paupérisation, de ségrégation, de discrimination ou encore de
disqualification symbolique. Les habitants se sentent menacés dans leur
dignité, ignorés en tant que sujets et doivent faire face à d'autres
violences, plus spectaculaires comme celles des émeutes, ou plus
insidieuses, mais non moins prégnantes, comme celles des trafics liés à
l'économie de la débrouille qui pourrissent leur vie quotidienne. Mais
l'ambition de ce numéro est moins d'analyser l'ensemble des processus
qui participent du négatif social que de mettre en lumière les lieux de
résistance à son emprise ; les lieux d'expérimentation de nouvelles
pratiques sociales et professionnelles, culturelles et artistiques,
citoyennes et politiques ; les lieux qui favorisent la subjectivation et
l'émancipation collective. L'interrogation porte tout particulièrement
sur la façon dont ceux qui interviennent en tant que tiers (artistes,
consultants d'ingénierie économique et sociale, sociologues,
anthropologues, psychosociologues...) dans ces quartiers, auprès des
habitants, des professionnels et des élus traduisent ces processus et
enjeux, favorisent ces résistances et, au-delà, la transformation
sociale.
Psychosociologie n°12 : Quartiers populaires, dynamiques sociopolitiques et interventions ; novembre 2011 ; 304 p. ; 25 €
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Source : Club de veille des centres de ressources politique de la ville